Mathieu Haloua travaille chez Michelin depuis 13 ans et a pu évoluer jusqu’à présent tant au niveau de la communication, que du marketing et du commerce. Responsable compétition moto Europe et des gammes de circuit et off-road mondial, il est arrivé dans le domaine de la compétition en 2018.
L’entreprise, redevenue n°1 mondial du classement des fabricants de pneus en 2020, aime ses employés et leur offre de nombreuses opportunités : « Chez Michelin nous changeons régulièrement de poste en interne. Depuis de nombreuses années, la politique est de faire évoluer les personnes en interne pour construire une carrière. Le parcours de carrière est construit pour les employés, et le groupe se différencie des autres du CAC40. Il y a encore des employés qui fêtent leur 40 ans d’ancienneté ! »
Jamais au déficit de l’entreprise, chaque employé qui souhaite évoluer en interne vers d’autres horizons est systématiquement remplacé de la meilleure des manières. Mais il n’y a aucune obligation de changer de poste. Il y a beaucoup de passerelles entre les différents métiers et des formations sont proposées au sein du groupe.
« Une collègue travaillant à la finance a souhaité devenir technicienne de compétition auto sur circuit. Tout est possible ! »
L’activité compétition-commerce, ou compétition-client, possède une gamme de pneus qui est vendue sur les circuits à des amateurs ou des professionnels. Toutes les entités du groupe sont indépendantes : la MotoGP et la partie auto/moto. Et l’objectif de la MotoGP est de « montrer le savoir-faire du groupe dans la conception de pneumatiques extrêmement performants pour les deux-roues les plus extrêmes. » Certaines technologies issues de ce laboratoire pourront être utilisées dans les produits destinés au grand public.
À partir de la MotoGP, au sommet de toutes les catégories qui forment la pyramide de performance et de compétition, se déclinent des technologies qui profitent au Superbike, à l’Endurance et au Supersport. Avec l’arrivée des pneus slicks en Supersport 300, nous profitons des dernières avancées technologiques : « ce sont les pneus avant des Superbikes et Supersport 600 que nous mettons à l’avant et à l’arrière. Et c’est à partir du début du week-end de course au Mans 2021, que nous avons pu nous apercevoir des performances supérieures de nos pneus face à la concurrence du Supersport 300. » Ce qui est un exemple concret de l’utilisation des technologies développées dans les autres catégories.
Lorsque Michelin a choisi de revenir en championnat de France Superbike en 2018, c’est à travers sa gamme Power Performance/Compétition-client que le groupe a commencé par les Superbike et les Supersport 600. En 2020, Michelin devient partenaire du FT Racing Academy qui roule en FSBK Supersport 300 : pour les accompagner et les conseiller, c’est Sofyan Malagouan qui sera présent chaque week end de course.
La saison 2020 s’est soldée par des places de 2e et 3e du championnat, malgré le week-end de retard d’Alexis Boudin.
« La FT Racing Academy est un énorme groupe humain, [il y a] de la solidarité et un bon esprit d’entraide. Au-delà de la victoire, nous continuons cet esprit d’équipe et de famille [avec la FT Racing Academy], qui est encore plus important en Supersport 300 où il faut envisager la suite, et les carrières professionnelles, sans oublier les valeurs humaines. »
Tous ces éléments ont conforté Michelin d’être le partenaire de l’équipe. Même sans le titre de champion, l’année passée, ce partenariat ne s’est pas arrêté, au contraire !
Et c’est grâce à ce fort soutien que nous irons chercher cet objectif commun.
Crédits photos : SV AGENCY | STEPHANE VALEMBOIS