On nous avait promis l’Europe et c’est le monde qui nous a ouvert ses bras !
Dire que la découverte du championnat R3 bLU cRU a été un choc est un petit mot car, toutes les partitions sont réglées au millimètre et à la note près. L’organisation de ce championnat non médiatisé n’a pas à rougir face au reste du plateau du WorldSBK. Yamaha Racing travaille très dur pour amener les plus jeunes pilotes aux sommets de notre sport, et cela se voit et se ressent dans chaque détail. L’expérience acquise cette année est inestimable, et la vivre au moins une fois sur place est indescriptible !
Crédit photo : Yamaha Racing
Sam Thomas : « J’ai été bluffé par l’organisation de toute l’équipe de Gianluca Montiron ! C’est huilé et tout va très vite. Amener des jeunes dans le championnat d’Europe R3 bLU cRU, intégré dans un championnat du monde avec Dorna, c’est avoir l’assurance qu’ils participent tous aux courses du week-end est génial ! Tout est chronométré et d’une exigence élevée. Il y a des chutes, le matériel est remplacé à l’identique et il y a toujours des motos supplémentaires disponibles. L’entente est très cordiale, les mécaniciens sont top ! C’est une belle référence pour les pilotes français, d’autant que les nôtres ont bien progressé même si les résultats n’ont pas été à la hauteur de nos ambitions. Leurs temps ont toujours été très corrects. Si l’année était à refaire, je la referais ! Et quel dommage qu’il n’y ait plus de formules de coupes de marques en France, comme à la grande époque. Les budgets y sont accessibles et cela permettrait d’avoir beaucoup plus de pilotes et d’améliorer leur détection. Ces formules sont abordables avec des motos pas très chères, à l’achat et à l’entretien, et permettent de se reposer sur une plus grande base de détection. Avec le championnat d’Europe R3 bLU cRU, nous avons une formule d’où émergeront des champions ! Et cela n’aurait pas été possible sans les équipes Yamaha et la volonté d’Éric de Seynes. »
Crédit photo : Yamaha Racing
Marc Fontan : « Notre vocation est de mettre une structure en place pour former les jeunes et les faire travailler afin d’atteindre le haut niveau, mais si nous n’avions pas de partenaires pour nous aider, ce serait impossible ! Ils apportent une grosse contribution pour rendre notre sport beaucoup plus accessible. Nous apprenons à nos pilotes qu’il faut bien les respecter car c’est grâce à eux qu’ils courent et courront par la suite ! La FT Racing Academy permet aux jeunes de rouler et d’exprimer leur talent. Ils ont besoin de cet environnement professionnel car le haut niveau exige une organisation et un mental forts. C’est la bagarre à tous les niveaux et il faut être prêt dès les premières secondes. L’environnement de notre équipe, avec des roulages et des entraînements toute l’année, prépare les pilotes à cela dans les meilleures conditions possibles. Et cette saison R3 bLU cRU 2023 nous a montré ce qu’est le niveau international, ainsi que le travail à accomplir pour nous en rapprocher à partir de notre championnat national. Elle nous a aussi confirmé que nous sommes sur la bonne voie ! »
Gaëlle Créations, Gaëlle Caffarelli : « L’année en cours a été extrêmement enrichissante, tant pour les pilotes que pour notre équipe et nos partenaires. Notre transition du championnat de France Supersport 300 à un championnat européen, en réalité presque mondial, a été une expérience sensationnelle. Nous avons pu tirer d’innombrables enseignements à tous les niveaux. Bien que je n’aie pu participer qu’aux courses d’Assen et de Magny-Cours, il était évident que nous étions entrés dans un tout autre univers, où chaque détail est géré avec une précision millimétrée. L’organisation de la R3 bLU cRU est tout simplement remarquable, d’une efficacité à toute épreuve. Chaque éventualité a été anticipée, et tout fonctionne sans le moindre accroc. Assister à la remise en état complète de deux motos par les mécaniciens en seulement quatre minutes est tout simplement phénoménal. C’est dommage que ce championnat et tous les acteurs ne bénéficient pas d’avantage de médiatisation. ! »
Sport Progrès, Gilles Cairoli : « Nous avons fait du bon travail, mais en tant que préparateur physique j’ai un petit sentiment d’inachevé. Tout le monde s’est donné à fond dans la préparation mais c’est la première fois que je constate qu’il faut travailler plus fort et plus vite. Jusqu’à présent ma méthode a très bien fonctionné mais, aujourd’hui, elle doit évoluer pour renforcer quelques points. Nos pilotes ont eu une forte progression cette saison même si nous devons encore travailler sur le mental. Le sport de haut niveau c’est la guerre ! On le voit avec les autres nations et il faut des méthodes adaptées pour réduire l’écart. Par rapport à l’année dernière, Valentin a eu une progression fulgurante car il est travailleur ! Il est sérieux, à l’écoute et dans l’application des conseils reçus. Evann doit continuer de travailler sur les phases de pilotage où il est en bagarre. Il est très doué et il réussira quel que soit le sport pratiqué car il possède des capacités physiques hors normes ! Dans les saisons à venir je serai encore plus présent aux côtés de nos pilotes. Une présence accrue et un soutien renforcé sont la clé pour aller toujours plus haut. »
Alors, pour coordonner tout cela il faut une équipe organisée, réactive et créative. C’est aussi à ce moment-là qu’interviennent nos partenaires.
McDonald’s, Pierre Fredet : « Au-delà des résultats, j’ai été impressionné par le niveau du championnat R3 bLU cRU. Voir des pilotes d’Asie et d’Amérique du sud participer à un championnat d’Europe… nous sommes dans une autre dimension par rapport au championnat de France, la bagarre n’est pas la même ! L’expérience a été dure pour nos pilotes car le niveau est très relevé. J’ai été impressionné par la structure et tous mes directeurs, qui sont venus à Magny-Cours, ont été très impressionnés par les jeunes pilotes. Ce sont des adolescents dans une bagarre incroyable d’un niveau incroyable ! Les pilotes doivent être dans un état d’esprit de bagarre dès le premier tour de chauffe, parce que si ce n’est pas le cas, au mieux, ils finissent en milieu de tableau ou au pied du podium. S’ils ne sont pas dans le groupe de tête dès le premier tour, ils ne peuvent pas prétendre à la victoire. En tant que partenaire, c’est facile de mettre un billet et un autocollant sur une moto et d’en attendre plein de choses sans s’impliquer. J’ai connu ça en tant que pilote. La R3 bLU cRU, qui est en réalité un championnat du monde, offre une réalité très dure aux pilotes. Il n’y a qu’à voir ce qu’il s’est passé lors de la première course avec le leader du championnat pour en avoir une idée précise ! Il avait tout perdu et mentalement il aurait pu être brisé. C’est un point qui a fortement interpellé mes directeurs car dans un monde de salariés, les sanctions sont bien plus douces et progressives. Ce championnat est impitoyable ! Et c’était ce que je voulais transmettre à mes directeurs grâce à la compétition : il faut se préparer et travailler, sinon ça ne peut pas fonctionner. Le talent ne suffit plus ! »
Crédit Photo : Chris Duflaut
Quality Hôtel Bordeaux, Sam Thomas : « Depuis le Moto Tour, j’ai constaté que partout en France, nombreux sont les motards à se déplacer et nous en profitions dans nos hôtels Après la fatigue de la route, lorsqu’un motard arrive dans un hôtel confortable où l’accueil est chaleureux, c’est un point très positif ! C’est ma contribution au sport motocycliste en participant de cette manière à l’écosystème. La moto m’a beaucoup donné et c’est normal que je renvoie l’ascenseur. »
Best of Bike, Frederic Kositarsky : « Pour une première année dans le championnat R3 bLU cRu, je trouve que les résultats sont pas mal. Lorsque vous regardez comme ça roule au niveau de la tête de course, c’est pas mal ! Le championnat de France était top et passer en Europe montre aux pilotes ce qu’est la bagarre mondiale. Pour une année d’apprentissage, c’est bien ! »
HB Rénov, Kamel Benalla : « Nous sommes fiers de voir la jeunesse prendre de l’expérience tout en travaillant dans un environnement de haute précision, comme depuis le début de notre partenariat. L’accompagnement et la transmission sont toujours les fondements. La saison a été belle ! Les pilotes se sont beaucoup améliorés. Tout ce travail ne se fait pas en un jour et ils sont très bien classés. Ils travailleront encore plus les axes où ils manquent d’expérience et, dans les futures compétitions, ils auront de bien meilleurs résultats. Nos pilotes font preuve d’une grande qualité et nous sommes fiers de leurs réalisations. Ce n’est jamais facile de briller tout de suite en étant plongés dans la cour des grands. Le retour d’expérience, grâce au championnat R3 bLU cRU, donnera de belles surprises pour la prochaine saison. »
Motor Spirit, Stéphane Guéguin : « La saison s’est bien déroulée et nous avons effectué notre travail, techniquement, dans les règles de l’art. Malgré le sentiment de travail inachevé, tout s’est très bien passé et tout le monde a donné son maximum. Les pilotes ont beaucoup progressé et c’est important ! Le niveau du championnat est très élevé et nous sommes exigeants. Les concurrents n’étaient pas des débutants. Ce championnat est très dur. La combativité est essentielle et c’est un petit point sur lequel il faut encore travailler. Il manque encore ce tout petit truc pour se battre en tête de course et quelques détails à mettre en place pour leur permettre d’avancer. Leurs qualités actuelles sont bonnes et méritent d’être agrémentées par un travail plus poussé en roulant dans d’autres compétitions pour prendre plus de départs, participer à plus de courses. »
Crédit Photo : Chris Duflaut
Yamaha Racing, Éric de Seynes : « La présence française a fait du bien au championnat R3 bLU cRU en sachant qu’il a un niveau élevé. Cette saison montre l’écart qu’il peut y avoir entre le FBSK et l’exigence des championnats internationaux, même si un tiers du plateau était déjà présent l’année dernière tout en affichant un niveau qui est le bon. Nous nous apercevons que les brésiliens qui étaient bien placés en 2022, fonctionnent bien en 2023 dans le championnat du monde. La validité du niveau est bien réelle car si un pilote performe en championnat européen, il n’y a aucune raison de ne pas y arriver en mondial ! Cette saison a été intéressante pour nos pilotes français, car cela a montré l’exigence d’un championnat très dense où tout va très vite. Il faut être affûté et prêt au bon moment et ils s’en sont rendus compte tout en ayant beaucoup appris. J’ai été content de voir que, chez eux à Magny-Cours, Evann et Valentin ont passé une marche avec des résultats dans le top 10 qui faisaient du bien. Il ne faut pas avoir peur de combler l’écart entre le championnat de France et les championnats internationaux. Aussi, j’espère qu’il serviront de motivation pour participer à la R3 bLU cRU qui promet une moto officielle en championnat du monde. Cette saison a été solide et la FT Racing Academy joue un rôle important dans la détection et l’accompagnement jusqu’au plus haut niveau ! »
Crédit Photo : Chris Duflaut
Les saisons n’étant pas terminées, nous n’avons pas pu échanger avec tous nos partenaires. Nous remercions Agnès et Philippe Spaeth de S2 Concept ainsi qu’une spéciale dédicace à Ixon et Thierry Maniguet pour nous avoir fournis les sportswears de la saison et les combinaisons d’entraînement. Et comme toujours, nous remercions pour leur aide et leur confiance : les équipes Yamaha Racing, Vincent Thommeret et Laurent Sancier.
Voici ce que nous retenons de cette saison 2023 au plus haut niveau. Tous ensemble nous apprenons sans cesse pour offrir à nos jeunes les meilleures conditions possibles. L’encadrement professionnel dont ils disposent leur sert de base pour pousser toujours plus loin leur engagement. Il faut aussi du temps tout en étant prêt dès les premières secondes. C’est un équilibre délicat à trouver et nous travaillons tous de concert pour y arriver. Nous remercions tous nos partenaires visibles ou discrets, sans eux nous ne pourrions rien faire, et tous les membres de la FT Racing Academy pour cette belle aventure.
Et restez connectés car elle ne s’arrête pas en si bon chemin !